AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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Nelson Sergerie
Journal de Montréal

Mercredi, 7 janvier 2015 - À 7,6 cents le kilowatt/heure (kWh), la production d’électricité par la filière éolienne devient maintenant moins cher que l’hydroélectricité, soutient le spécialiste de la question de l’énergie, le professeur Jean-Thomas Bernard.


«À ces coûts-là, c’est rendu j’oserais dire moins cher que la grande hydro au Québec parce que pour le projet de la Romaine, si on le calcule sur les mêmes bases que les sites éoliens, c’est 8 ou 9 cents le kWh», explique M. Bernard, qui est professeur invité au Département de science économique à l’Université d’Ottawa.

En décembre dernier, Hydro-Québec a retenu trois soumissions pour un total de 446,4 mégawatts (MW), après avoir lancé en décembre 2013 un appel d’offres pour l’achat de 450 MW. Ces projets se situent dans les régions de Carleton-sur-Mer en Gaspésie, au sud de Trois-Pistoles au Bas-Saint-Laurent, et à Saint-Séverin et Saint-Sylvestre, en Chaudière-Appalaches.

«Il y a une telle amélioration dans la technologie qu’aujourd’hui, ça coûte beaucoup moins cher qu’il y a quelques années. Il y a trois ou quatre ans, un appel d’offres portant sur 2000 MW s’était soldé par environ 10,3 cents/kWh. C’est une baisse considérable», souligne M. Bernard.

Les projets pourraient coûter encore moins cher si on ne tenait pas compte des contraintes d’achat québécois et des territoires d’exploitations.

«Si on laissait aller le libre marché, peut-être qu’on pourrait gagner un autre cent ou deux. Au Texas et au Kansas, des projets se sont réalisés à environ 5 cents/kWh », dit-il.

La filière éolienne satisfaite
Le Technocentre éolien de Gaspé, l’endroit où se font la recherche et le développement de la filière éolienne québécoise, jubile devant les derniers résultats des appels d’offres.

«La filière a fait la preuve hors de tout doute qu’elle était compétitive au-delà de ce que les gens pouvaient penser», soutient son directeur, Frédéric Côté.

La consolidation dans cette industrie «font que les coûts des machines diminuent et elle est plus efficace».

Selon lui, les opposants n’auront plus d’arguments pour dénigrer la filière éolienne.

Il souligne que l’éolien demeure une filière pertinente et complémentaire à l’hydroélectricité, «qui ne sera jamais remplacée par l’éolien».

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