AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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10 mai 2012 - Le projet éolien situé à quelques mètres de la frontière canadienne en face de résidences de la municipalité de Stanstead, en Estrie, « n’est pas acceptable dans l’état actuel des choses », estime Jean-François Samray, p.-d.g. de l’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER).

Dans une lettre ouverte envoyée au Devoir, M. Samray demande au nom des industriels de son association, laquelle représente les producteurs éoliens du Québec, « d’intervenir auprès des autorités américaines et vermontoises afin de faire connaître son opposition à ce projet dans sa présente forme ».

Pour l’industrie éolienne québécoise, l’installation d’éoliennes doit respecter une distance « d’au moins 500 mètres » de toute habitation. Les éoliennes du projet controversé se retrouveraient à moins de 250 mètres des résidences québécoises. La norme de 500 mètres est considérée à l’échelle internationale comme le minimum acceptable pour que les citoyens soient à l’abri des projections de glace en cas de verglas ou pour que le niveau sonore mesuré sur le mur des maisons les plus rapprochées ne dépasse pas 45 décibels le jour et 40 la nuit.

En Europe, certains pays songent à porter cette distance séparatrice quelque part entre 750 et 1000 mètres.

Selon le président de l’AQPER, les documents déposés par le promoteur du projet Smugglers Hill Farm, situé à Derby Line au Vermont, indiquent que ce dernier a réalisé une étude d’impacts habituelle du côté des États-Unis, mais pas du tout du côté québécois.

C’est pourquoi l’AQPER propose de porter le débat à la prochaine rencontre du Northeast International Committee on Energy (NICE), qui prépare la rencontre annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l’est du Canada afin qu’on puisse discuter de la manière de consulter les populations en cause quand des projets ont des impacts transfrontaliers.

Pour l’AQPER, il est important pour les promoteurs de développer un « lien de confiance » avec l’ensemble de la communauté d’accueil, ce qui inclut ceux vivant à proximité de projets touchant les deux côtés d’une frontière commune.

Il existe un vieux traité nord-américain sur les eaux limitrophes, qui permet d’examiner et de trancher les conflits transfrontaliers, mais rien de tel n’existe présentement pour les projets terrestres.

 

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