AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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Au départ, l’agriculteur recevra 1500 $ par année par éolienne pour la durée du contrat de 20 ans. C’est l’exemple d’un agriculteur ayant signé un contrat avec le promoteur du premier parc éolien issu du premier appel d’offres de 1000 MW (mégawatts).

De plus, il recevra 35 $ dollars par hectare. Si la superficie totale de sa propriété représente 35 hectares il recevra donc 1470 $, soit au total près de 3000 $ par année.

Pour toucher ces redevances, le propriétaire signe un acte superficiaire d’une durée de 20 ans qui donne au promoteur une servitude afin d’y installer une éolienne.


La nationalisation n’apporterait aucun avantage supplémentaire aux consommateurs québécois. Partout à travers le monde, la production d’énergie éolienne a été confiée au secteur privé.

Les arguments sont les mêmes partout; flexibilité et souplesse d’exécution, sans compter que les entreprises prennent à leur compte la plupart des risques associés à la production de cette forme d’énergie. Lors du premier appel d’offres, le prix offert par les producteurs privés de 6,5 cents le kWh a surpris les observateurs.

Pourquoi voudrait-on maintenant transformer un secteur concurrentiel en monopole ?

Même si la production de l’énergie éolienne a été confiée au secteur privé, Hydro-Québec reste le maître d’œuvre du développement de l’énergie éolienne au Québec. C’est toujours la société d’État qui a le monopole du transport, de la distribution et de l’achat d’électricité qui pourrait être produite par les entreprises privées pour être vendue par la suite sur le marché domestique ou sur les marchés d’exportation.

Le graphique ci-dessous trace les courbes de production éolienne et de consommation des foyers québécois.
À la hausse à compter de septembre, la production ne tend à baisser qu'en avril, lorsque les périodes de froid intense sont terminées.

La production éolienne correspond donc aux besoins énergétiques des Québécois.

*Article de 2012*

Lors du premier appel d’offres de 1000 MW, les producteurs privés ont déposé des offres de 1,2$ milliard inférieures aux prévisions sur une période de vingt ans.

En 2004, les observateurs tant d’Hydro-Québec que de l’extérieur s’attendaient à un prix moyen de 8, 5 cents, voire de 9,5 cents le kWh la première année.

Le prix moyen a plutôt été de 6,5 cents le kWh.

Cette différence de 2 cents le kWh pour une tranche de 990 MW représente sur 20 ans 1,2$ milliard que n’auront pas à débourser les consommateurs québécois.

À 6,5 cents le kWh, les projets éoliens coûtent moins chers que certains projets hydroélectriques comme Chute/Rapide-des-cœurs à 8 cents le kWh et la rivière Romaine à 9 cents le kWh.

En Europe et en Ontario, on a offert plus de 10 cents le kWh pour produire de l’énergie éolienne. Cela a fait dire à une publicité gouvernementale : « L’énergie éolienne au meilleur coût : c’est propre au Québec ».

Source : Énergie éolienne | Premier appel d'offres | Hydro-Québec (hydroquebec.com)

Lors du premier appel d’offres de 1000 MW en 2004, aucune Municipalité régionale de comté n’a soumis de proposition. Pourtant rien n’empêchait des groupes de citoyens, d’agriculteurs, de coopératives ou de syndicats de soumettre des propositions.

Un projet éolien sur une période de vingt ans comporte des risques. Les risques relatifs au vent qui n’est pas toujours au rendez-vous, aux changements climatiques, aux autorisations gouvernementales, à la construction et au financement du projet.

Même les grandes sociétés d’État à travers le monde ont trouvé plus sage de confier au secteur privé la production d’énergie éolienne.

En Europe où le prix de vente de l’énergie éolienne est beaucoup plus élevé (13 cent du kWh en France versus 6,5 cents le kWh au Québec), il est plus facile de rentabiliser des projets communautaires.

La nouvelle politique énergétique du gouvernement québécois dévoilée au printemps 2006 prévoit explicitement réserver 250 MW aux MRC et 250 MW aux Nations autochtones. Le prix pourrait être plus élevé que les appels d’offres, et les MRC et les Nations autochtones pourront s’associer aux producteurs privés afin de réduire le risque d’investir dans l’éolien.


Les éoliennes d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec celles du début des années 80.

Vous pouvez tenir une conversation tout à fait normale au pied d’une éolienne récente.

À trois cents mètres d’une éolienne, on risque d’entendre davantage le bruit des feuilles que le bruit des éoliennes. Près d’une route fréquentée ou d’une autoroute, le son de l’éolienne sera vite étouffé par les sons ambiants.

Même une brise légère peut facilement noyer le bruit des éoliennes.

Le bruit des éoliennes est si faible qu’il ne serait pas perceptible dans la plupart des zones résidentielles du Québec.

Tant ici qu’en Europe, les études ont démontré que les touristes évaluent positivement la présence d’éoliennes.

En fait, les éoliennes sont associées à l’énergie verte et renouvelable.

Il y a une condition à ce verdict positif : il ne faut pas que ces dernières soient déployées de manière à altérer les paysages qui constituent l’attrait touristique d’une région.

Dans certains cas, les éoliennes peuvent même constituer un facteur d’attraction pour les touristes. C’est le cas au Danemark, où des éoliennes ont été implantées depuis plus de vingt ans sur la terre ferme et depuis plus de cinq ans dans la mer au large des côtes.

La valeur des propriétés ne semble pas affectée de façon négative par l’implantation d’éoliennes.

Les études sur le sujet restent toutefois limitées.

Des études abondent même dans le sens d’une appréciation de la valeur des propriétés. Il faut donc éviter de conclure à une dépréciation de la valeur des propriétés suite à l’implantation de parcs éoliens.

Les éoliennes peuvent tuer des oiseaux, tout comme les édifices publics, les lignes à haute tension et les automobiles.

Des études menées tant en Europe qu’aux États-Unis ont démontré qu’il n’y avait aucune comparaison à faire entre les éoliennes et les tours de communications, les lignes à haute tension, les fenêtres des édifices publics et les pesticides qui tuent, toute proportion gardée, beaucoup plus d’oiseaux que les éoliennes.

Aux États-Unis, on estime que chaque éolienne est responsable de la mort d’environ deux oiseaux par année. Les études européennes sont généralement encore plus conservatrices.

Toutefois les promoteurs doivent tenir compte de l'impact des corridors migratoires avant de proposer un parc éolien. Ces corridors migratoires font habituellement l'objet des audiences publiques du Bureau des audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

Tout promoteur responsable doit tenir compte des paysages.

L’intégration visuelle des parcs éoliens avec la nature environnante fait partie de toute planification intelligente d’un projet de ferme éolienne.

La population est sensible aux paysages et un promoteur aura beaucoup de difficulté à réaliser son projet s’il va à l’encontre du sens commun.

Plus d’une vingtaine de municipalités régionales de comté (MRC) ont inscrit dans leurs schémas d’aménagement ou voté des règlements de contrôle intérimaire (RCI) afin de préciser les règles d’implantation des éoliennes. Ces règles ne sont pas universelles et varient de région en région, selon les paysages, les parcs et les milieux naturels à protéger.

L’évaluation de l’impact visuel fait partie intégrante du processus d’audiences publiques du BAPE

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