AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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Hugues Albert

20 septembre 2013 – Le projet de construction de l’usine de biométhanisation orchestré par la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER) se mettra en branle en mars 2014 et la mise en service aura lieu un an plus tard, soit en février 2015.

Il s’agira de la première usine du genre en Amérique du Nord. On y fera la transformation de résidus organiques en biocarburant. C’est au Lieu d’enfouissement technique (LET) de Cacouna que sera érigée cette usine.

Le directeur général de la SÉMER, Serge Forest, expliquait jeudi devant les membres de la Chambre de commerce et autres intervenants du milieu socio-économique régional les raisons qui ont incité à retarder l’échéancier de réalisation d’un an.

Il avait été annoncé en juillet 2012 que la mise en opération de l’usine était prévue au printemps 2013. Or, c’est le choix de passer d’une transformation des résidus organiques en gaz liquéfié, au lieu de gaz comprimé, qui est à l’origine du report d’une année.

« Ce virage a nécessité le dépôt d’une nouvelle demande d’autorisation environnementale auprès du ministère reportant ainsi le début des travaux de construction de l’usine d’une année.  La SÉMER est en attente de ce certificat d’autorisation qui devrait être octroyé à l’automne, permettant ainsi d’entreprendre les travaux de construction de l’usine dans les délais prévus. »

Québec annonçait en juillet 2012 l’octroi d’une aide financière de 11,478,342 $ permettant ainsi à la SÉMER de se doter d’installations aptes à traiter les matières organiques de différentes sources et de les transformer en un carburant renouvelable, soit le biométhane. La construction d’un poste de ravitaillement au biométhane liquide près de l’autoroute 85, qui servira à la propulsion de camions lourds, était également annoncée au même moment.

La supervision des travaux répartis en une dizaine de lots sera assurée par Terix-Envirogaz de Québec à qui le contrat de 24,8 M $ a été octroyé.

À la contribution de 11,5 M $ du gouvernement du Québec, s’ajoutent une contribution fédérale de 4 M $, une autre de 1 M $ de la Fédération canadienne des municipalités, un prêt de 7,5 M $ du Fonds municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités et 1,6 M $ des actionnaires au projet dont Terix-Envirogaz, la Ville de Rivière-du-Loup et les MRC participantes.

Projet pilote de collecte
Parallèlement, un projet pilote de collecte des matières organiques sera déployé dans le secteur du parc Cartier auprès de quelque 200 foyers, ce qui donnera le coup d’envoi à une vaste campagne de sensibilisation en lien avec l’implantation du programme de récupération des matières organiques.

Le projet desservira la population résidant dans les MRC de Rivière-du-Loup, du Kamouraska, des Basques, de la Mitis et de la Matapédia, ce qui représente plus de 100 000 personnes. Ces MRC ont par ailleurs confirmé par résolution leur participation au programme de récupération des matières organiques.

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