AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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Granby Express.com
Ugo Giguère

20 Juin 2013--Attrayantes, efficaces et productives, les bandes riveraines ne doivent plus être perçues comme de l’espace perdu dans les champs, mais comme une opportunité d’apporter une valeur ajoutée à la terre. Pour convaincre les agriculteurs, un tout nouveau guide «À chacun sa bande» vient de voir le jour.

Au cours des 20 dernières années, la qualité de l’eau de la rivière Yamaska s’est améliorée sur plusieurs paramètres, a rappelé le coordonnateur en environnement de la Ville de Granby Serge Drolet. Un succès attribuable aux nombreuses mesures adoptées par les producteurs agricoles.

Parmi celles-ci, on compte l’aménagement de bandes riveraines protectrices. Malgré qu’on en parle depuis déjà bon nombre d’années, certains agriculteurs hésitent encore à redonner à la nature des bandes de trois mètres de leur champ.

«C’est comme en couture. On s’est fait de beaux champs, alors là, c’est comme si on avait une robe et qu’on était rendu à faire la bordure», compare l’agronome Isabelle Martineau derrière le projet de guide.

Pour aider les producteurs agricoles, le Club-conseil Gestri-sol publie donc un document de référence qui propose sept types de bandes riveraines, leurs techniques d’implantation, ainsi que leurs caractéristiques.

«Ce qu’on dit aux agriculteurs c’est, il t’en faut une bande, laquelle tu veux?», lance Mme Martineau. Les sept modèles sont l’extra miel, la prairie riveraine, la «panic» générale, l’extra biomasse, l’arbustive, l’arborescente et la «trois services». Ce qui permet de choisir une bande qui convient au type de sol, à la culture du champ et au genre d’entretien qu’on veut y faire.

Une initiative saluée par Catherine Demers, attachée politique du député François Bonnardel et environnementaliste engagée. «C’est bien beau de réglementer, mais ça ne sert à rien de faire des règlementations si on ne donne pas les outils qu’il faut aux agriculteurs», a-t-elle rappelé.

À la Ferme Spani, de Granby, Werner Spani a opté pour un hybride entre l’arbustive et la prairie riveraine. Dans son cas, c’est un important affaissement de terrain qui l’a incité à protéger sa bande riveraine.

«Il y a 10-15 ans, j’étais revenu de vacances et il y avait une partie de sol d’environ 20 mètres qui était partie dans l’eau», raconte-t-il. Depuis, il a laissé la nature reprendre ses droits et il se contente de faucher les hautes herbes une fois l’an. «Je pense que l’eau est une richesse commune qui se doit d’être protégée», témoigne le producteur laitier de la rue Cowie.

Pour d’autres agriculteurs, la bande riveraine peut même devenir une source de revenu d’appoint. Les modèles «Panic» générale et extra biomasse permettent de récolter et vendre les végétaux qui seront transformés en biocombustible.

Les documents, conçus en partenariat avec la Ville de Granby et les gouvernements provinciaux et fédéraux, doivent être distribués aux 300 conseillers en agroenvironnement du Québec.
À chacun sa bande riveraine

  • L’extra miel: mélange d’espèces de fleurs pour les pollinisateurs.
  • La prairie riveraine: large bande de plantes fourragères pour récolte de foin.
  • La «panic» générale: plantation de panic érigé pour production de biomasse.
  • L’extra biomasse: bande de saules arbustifs pour production de biomasse.
  • L’arbustive: rangée d’arbustes, possibilités de récolte de petits fruits.
  • L’arborescente: rangée d’arbres en bordure du talus.
  • La «trois services»: rangée d’arbres, rangée d’arbustes et bande herbacée.

Pour voir l'article dans son contexte original, cliquez ici.

(12 octobre 2016) Hydro-Québec vient d'annoncer qu'elle lancera sous peu un appel de propositions pour l’achat d’électricité produite par cogénération à base de biomasse forestière résiduelle pour alimenter le réseau autonome d’Obedjiwan. Cet appel de propositions sera lancé en partenariat avec la communauté.

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Michel Laliberté
La Voix de l'Est

(Bedford) Le projet de production d'électricité à partir de biomasse forestière résiduelle se précise à Bedford. Une proposition sera présentée sous peu à Hydro-Québec pour la construction d'une usine de 10 mégawatts. C'est un projet de 35 millions de dollars qui devraient créer une dizaine d'emplois.

Les promoteurs du projet proposent de produire de l'électricité en incinérant par pyrolyse du bois traité chimiquement. C'est un procédé de décomposition thermique de matières organiques en l'absence d'oxygène, explique Michel Larocque, ingénieur responsable du projet. Il s'agit d'une technologie véritablement verte, précise-t-il. «Ça ne produit aucun gaz à effet de serre, aucune émanation.»

En plus de l'électricité générée, le procédé par pyrolyse permettra de produire de la vapeur. Le programme d'Hydro-Québec de cogénération de biomasse, celui visé par les promoteurs, exige que les usines de biomasse produisent au moins 15% de vapeur, dit M. Larocque.

Le site où l'usine de cogénération devrait être construite a déjà été identifié. Il se trouve à côté de l'usine Bonduelle, dans la rue Kemp. Le choix de l'emplacement n'a rien de fortuit. Des discussions sont en cours avec la direction de Bonduelle pour qu'elle utilise la vapeur générée par l'usine. L'entreprise agroalimentaire l'inclurait dans son processus de préparation de ses légumes, dit M. Larocque.

19 oct. 2012 - Biofour Inc. débute l'implantation d'un réseau de chauffage à la biomasse forestière qui reliera trois importants bâtiments religieux de la région de Lanaudière.

La Fabrique de St-Jacques-de-Montcalm et le Couvent des Sœurs Ste-Anne se sont unis pour installer un réseau de chaleur entre l'église, le couvent et le presbytère de la municipalité de St-Jacques-de-Montcalm. Le chauffage sera assuré par une chaudière à la biomasse entièrement automatisée de la compagnie québécoise Biofour Inc. «Les institutions religieuses sont principalement gérées par des bénévoles. Dans ce contexte, la chaudière implantée doit être très autonome. La chaudière Biofour est biénergie, entièrement automatisée et requière peu d'entretien. Puisqu'elle n'émet pas de fumée, elle représente la solution parfaite pour ce projet d'envergure» indique Denis Cyr, président de l'entreprise.

La chaudière Biofour a été conçue pour surpasser les normes environnementales en vigueur. Elle possède une chambre de combustion préchauffée, une chambre de postcombustion des gaz et une nouvelle technologie de filtration des particules. Lors des derniers échantillonnages, la chaudière a atteint une performance d'émission de particules de 7 mg/m3, une performance plus de 20 fois inférieure à la norme du RAA. C'est une des chaudières à la biomasse les plus adéquates pour une installation en milieu urbain.

Implanté dans un souci de préservation des bâtiments religieux et d'environnement, ce projet générera des économies de chauffage annuelles de plus de 60%, et réduira les émissions de gaz à effet de serre du réseau de 2500 tonnes sur la durée du projet. Vu la situation dans laquelle les églises évoluent, ces économies représentent une occasion à saisir pour leur continuité. La Fabrique St-Jacques obtiendra même un revenu pour la vente des crédits carbones.

L'église de la municipalité de St-Jacques, citée monument historique en 2008, est une des églises encore très actives du Québec. En plus des activités conventionnelles, l'église de St-Jacques accueille plusieurs artistes par année, dont le groupe folklorique Les Charbonniers de l'Enfer, qui se produira le 8 décembre 2012.

3 octobre 2012 - Si les pourparlers avec le géant des pâtes et papiers Rock Tenn sont concluants, Innoventé pourrait acquérir les installations de Matane pour produire de l'énergie à partir de la biomasse. De l'aveu même du président d'Innoventé, Richard Painchaud, l'intérêt pour l'usine de Matane tient essentiellement à sa bouilloire à biomasse, construite en 2009.

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La situation est ironique. D'un côté, la forêt québécoise regorge de branches coupées, de feuillage et de copeaux qui pourrissent le long des chemins forestiers. De l'autre, des industriels souhaitent valoriser cette matière. Mais pour des raisons surtout réglementaires, les projets ne décollent pas.

Pour en savoir plus, lisez l'article de Pierre Mercure en cliquant ici.

Maniwaki, le 26 mars 2012 –  La députée de Gatineau et adjointe parlementaire au premier ministre, Mme Stéphanie Vallée, annonce au nom du ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable du Plan Nord, M. Clément Gignac, l'attribution d'une aide financière de 500 000 $ à la Commission scolaire des Hauts Bois-de-l'Outaouais pour l'installation d'une chaudière alimentée aux granules de bois à la Cité étudiante de la Haute-Gatineau et au Centre de formation. Les granules proviendront de l'usine Trebio située à Portage-du-Fort.

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22 juin 2012 - Le ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable du Plan Nord, M. Clément Gignac, accompagné du député de Portneuf, M. Michel Matte, annonce qu'une aide financière de 120 632 $ est accordée à la Municipalité de Saint-Gilbert, dans la région de Portneuf, pour un projet d'utilisation de la biomasse forestière destiné au chauffage de trois de ses édifices principaux.

« Le plan d'action Vers la valorisation de la biomasse forestière de notre gouvernement encourage résolument l'utilisation de cette ressource abondante et renouvelable pour la production d'énergie. En plus de réduire les émissions de GES, l'utilisation de la biomasse forestière pour le chauffage permet de développer de nouvelles activités économiques locales qui remplacent l'importation de combustibles fossiles », a précisé le ministre Gignac.

Soucieuse de bien gérer ses coûts en énergie, la Municipalité modifie le système de chauffage de trois de ses édifices principaux : l'église, l'école et la résidence pour personnes âgées Le Chaînon. Ainsi, les bouilloires fonctionnant au mazout léger seront remplacées par une seule chaudière à la biomasse forestière. Ce projet permettra de réaliser des économies annuelles de près de 30 000 litres de mazout tout en réduisant, toujours sur une base annuelle, ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 72 tonnes équivalent CO2.

« En plus de démontrer qu'elle a le souci de gérer rigoureusement ses dépenses en énergie, la Municipalité de Saint-Gilbert, en privilégiant le chauffage à la biomasse forestière, confirme son respect de l'environnement et prouve ainsi que les communautés peuvent être des acteurs essentiels dans ce champ d'activité », a souligné le député Michel Matte.

Programme d'aide à l'utilisation de la biomasse forestière pour le chauffage

Le programme d'aide à l'utilisation de la biomasse forestière pour le chauffage offre un soutien financier sous forme de contribution non remboursable pour l'implantation de mesures permettant la réduction mesurable et durable de la consommation de combustibles fossiles et, de ce fait, des émissions de gaz à effet de serre. Le programme est financé par le Fonds vert dans le cadre de l'action 1 du Plan d'action 2006-2012 sur les changements climatiques.

8 avril 2013 - La Coopérative de travailleurs en serres Belle-de-jour de Saint-Nazaire au Lac-Saint-Jean bénéficiera d’une aide financière gouvernementale de 1 000 000 $ pour la réalisation de deux projets en efficacité énergétique. L’aide financière permettra de réaliser deux modifications ayant pour but de diminuer l’empreinte environnementale de la coopérative.

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par Jean Hamann
lefil, Université Laval

23 octobre 2014--La végétation des champs en friche pourrait un jour se transformer en espèces sonnantes

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