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Des énergies propres
Les énergies renouvelables sont des énergies propres qui créent peu ou pas de gaz à effet de serre ou de pollution. Leur développement sur le territoire québécois a plusieurs effets bénéfiques sur l'environnement.

Réduction des gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique
Les filières renouvelables remplacent les énergies fossiles (mazout lourd, diesel, charbon) qui génèrent des gaz à effet de serre et des polluants extrêmement nocifs.

À l’heure actuelle, 20 % de l’électricité canadienne est encore produite par des centrales thermiques alimentées au charbon. À production égale, ces centrales génèrent environ 100 fois plus de dioxyde de carbone (CO2) qu’une centrale hydroélectrique. Il n’y a pas de centrale au charbon au Québec, mais sa situation géographique et le sens des vents dominants en été lui font subir les effets des polluants générés par les centrales au charbon des provinces et des États américains avoisinants. La combustion du charbon libère dans l’atmosphère :

•     des oxydes d’azote, qui sont à l’origine du smog;
•     du dioxyde de soufre, responsable des pluies acides; et
•     des métaux lourds, dont le mercure.

              (Source : www.hydrosourcedavenir.com)

Augmentation de l'autosuffisance énergétique
Le développement des énergies renouvelables contribue à accroître l’indépendance énergétique des Québécois en fournissant des alternatives à l’énergie pétrolière :

•     Le chauffage au biogaz, à la biomasse ou à l’électricité remplace le mazout;
•     L’accroissement de la production d’électricité permet l’avènement des transports électriques et favorise l’installation au Québec d’industries en quête d’énergie propre (minières, alumineries et technologies informatiques).
•     La valorisation de la biomasse et du biogaz favorise le développement d’une industrie locale productrice de carburants écologiques.

Le soleil, la vitesse d’écoulement de l’eau ou des courants marins, le vent, la chaleur emmagasinée dans le sol ou dans la végétation sont autant de sources d’énergie. On les dit renouvelables parce qu’elles sont, ou sont réputées être, de quantité illimitée ou parce qu’elles se régénèrent plus rapidement qu’elles ne sont prélevées.

La production d’énergie renouvelable consiste à convertir, selon des méthodes qui sont sans impact sur sa viabilité, une forme d’énergie présente dans la nature en une énergie électrique, thermique ou mécanique.

Petites centrales hydroélectriques
Les petites centrales hydroélectriques transforment l’énergie potentielle d’une chute d’eau en énergie mécanique au moyen de turbines, puis en énergie électrique au moyen d’une génératrice. Elles sont raccordées au réseau par des transformateurs. Leur puissance installée varie selon le débit d’eau turbiné et la hauteur de la chute d’eau à partir de laquelle elles s’approvisionnent.

Éoliennes
Les éoliennes captent le vent par leurs pales et acheminent sa puissance vers une génératrice. Cette dernière transforme l’énergie cinétique en énergie électrique. Afin d’optimiser leur rendement, la position des pales peut être ajustée en fonction de la direction du vent.

Biométhanisation
La biométhanisation est un procédé naturel qui recueille le gaz issu de la dégradation bactérienne de matières organiques. Le biogaz peut être généré dans des sites d’enfouissement ou dans des digesteurs agricoles, industriels ou municipaux. Les déchets organiques (substrat) sont broyés, puis introduits dans une unité de biométhanisation où ils se dégradent et produisent du biogaz. Le gaz recueilli est traité de diverses façons, selon l’utilisation qu’on veut en faire. Il peut être brûlé dans une chaudière ou dans une génératrice, ou raffiné pour injection dans le réseau de gaz naturel.

Biomasse forestière
La valorisation de la biomasse forestière se fait par cogénération, procédé qui consiste à l’utiliser comme combustible dans une chaudière. Cette dernière produit la vapeur servant à fabriquer du papier et actionne un groupe turboalternateur qui produit de l’électricité.