AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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(10 décembre 2018) Dans le cadre de la Journée mondiale du climat, nous avons posé deux questions à Marjolaine Castonguay, Nathalie Leblanc et Marie-Flore Castonguay de PESCA Environnement. Ces deux questions sont :



Marjolaine Castonguay

Marjolaine Castonguay
Fondatrice et présidente et directrice générale, PESCA Environnement

Marjolaine Castonguay dirige depuis près de 28 ans l’une des plus grandes équipes de spécialistes en environnement au Québec. Cette biologiste-entrepreneure figure parmi les meneurs économiques de la région de la Gaspésie Îles-de-la-Madeleine et se démarque au sein des chefs d’entreprises québécoises. Marjolaine participe à l’avancement de l’utilisation des énergies renouvelables dans la société québécoise depuis 2002. Chaque région du Québec possède un potentiel d’intérêt et d’expertise dans l’utilisation des ressources renouvelables qui attend d’être développé. Marjolaine a contribué à l’acquisition des connaissances liées à l’exploitation de ces différentes filières, à identifier les impacts possibles et à mettre en place des mesures d’atténuations adéquates. Par son engagement, elle contribue à l’atteinte d’un équilibre entre les aspects économiques, environnementaux et sociaux lors du développement d’un projet énergétique. Sa connaissance approfondie des enjeux environnementaux amène un éclairage différent et un apport certain à l’élaboration des positions de l’industrie des énergies renouvelables.

1- Quel geste proposeriez-vous à un(e) ami(e) qui voudrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre ?

Utiliser les transports en commun. La question des transports et de leur impact sur l’empreinte écologique de chacun est devenue une préoccupation importante aujourd’hui. Un geste concret pour réduire les effets négatifs de nos déplacements est d’adapter notre mode de vie à l’utilisation des transports en commun. Comme présidente d’entreprise, je les utilise régulièrement et j’en retire plusieurs bénéfices. En plus de contribuer à réduire notre impact sur l’environnement, les transports en commun permettent de travailler durant le déplacement, de lire, de se reposer. Tout autant d’avantages qui permettent de maximiser notre temps et notre énergie.

2- Quelle est, selon vous, l'action que devraient privilégier les gouvernements dans la lutte contre les changements climatiques ?

Financer les transports en commun interrégionaux. Pour que les habitudes de déplacement évoluent vers une plus grande utilisation des transports en commun, il est important que ceux-ci soient efficients et fiables. Une expérience client de qualité fait toute la différence afin que les usagers changent leurs habitudes et y intègrent l’utilisation régulière des transports en commun. Il est donc nécessaire de déployer des efforts importants dans la mise en place de réseaux et de services dans lesquels les gens peuvent se fier autant en régions qu’en milieux urbains.

Nathalie Leblanc

Nathalie Leblanc
Directrice - Environnement et société, chargée de projets, PESCA Environnement

Par son écoute, son respect des besoins des clients et des intervenants et sa capacité d’analyse et de synthèse, Nathalie Leblanc accompagne et conseille ses clients quant aux enjeux environnementaux à toutes les étapes de leurs projets. Elle agit à titre de directrice de projets lors d’études d’impact sur l’environnement de projets industriels et coordonne et assure le succès de nombreuses démarches d’évaluation environnementale, de caractérisation et d’inventaire, de délimitation et de caractérisation des milieux humides et hydriques. Elle conseille les clients dans leurs projets de compensation. Elle oriente les équipes de travail sous sa supervision et assure le respect des échéanciers et la qualité des produits livrés. Biologiste possédant 19 ans d’expérience, elle excelle en communication environnementale et représente ses clients auprès des autorités et des populations. Son approche favorise l’acceptabilité sociale des projets. Elle a agi à titre d’expert lors d’audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et participe régulièrement à des activités de consultations publiques lors desquelles son aisance contribue au succès et à l’intégration harmonieuse du projet dans son milieu.

1- Quel geste proposeriez-vous à un(e) ami(e) qui voudrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre ?

En premier lieu, privilégier l’usage de la marche ou du vélo pour les courtes distances, puis du transport en commun et du covoiturage lorsque c’est possible. Ensuite, dans les limites de ses capacités, penser à remplacer sa voiture à essence par une voiture électrique. Attention toutefois, car pour que cela demeure un choix écologique judicieux, bien que notre électricité au Québec soit propre, on doit viser l’utilisation à long terme d’une telle voiture, pour laquelle le cycle de vie devient plus intéressant avec le temps. Et pourquoi ne pas acheter une voiture électrique usagée?

2- Quelle est, selon vous, l'action que devraient privilégier les gouvernements dans la lutte contre les changements climatiques ?

Le gouvernement doit maintenir les incitatifs à l’achat des véhicules électriques et au déploiement des réseaux de bornes de recharge. Il doit par ailleurs financer la recherche et le développement afin de réduire l’empreinte écologique de la construction des voitures électriques et de ses composantes, notamment les batteries. Le gouvernement doit contribuer à rendre rapidement l’ensemble du transport scolaire électrique! Quoi de mieux que de penser à la jeunesse pour l’avenir !

Marie-Flore Castonguay

Marie-Flore Castonguay
Urbaniste, chargée de projets, Environnement et société, PESCA Environnement

Marie-Flore Castonguay analyse, en tant qu’urbaniste les réglementations fédérales, provinciales et municipales afin de bien conseiller ses clients lors de la planification de leurs projets et limiter les impacts sur l’aménagement du territoire. Elle excelle dans la recherche et la synthèse de l’information. Elle facilite ainsi la compréhension de l'information et du contexte des projets. Elle contribue aux études d’impact sur l’environnement de projets industriels, en accompagnant les chargés de projets et les promoteurs lors du processus d’évaluation environnementale et d'acceptabilité sociale. Elle étudie et analyse les enjeux environnementaux concernant le milieu humain : contexte socioéconomique, impact sur le paysage, usage du territoire. Elle est chargée de projets lors des suivis du paysage de projets éoliens et a réalisé dans ce contexte des sondages auprès de la population, des touristes et des usagers du territoire quant à leur perception du parc éolien en exploitation. Par sa créativité, Mme Castonguay développe des outils et du matériel visuel adaptés aux activités de consultation publique, de formation ou de vulgarisation.

1- Quel geste proposeriez-vous à un(e) ami(e) qui voudrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre ?

Nous pouvons contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre en privilégiant l’achat de produits locaux et écoresponsables. Cette pratique réduit l’empreinte écologique de la chaîne d’approvisionnement et encourage les producteurs régionaux. De plus, les produits locaux sont créés en utilisant de l’énergie verte produite au Québec, permettant de limiter la consommation de produits importés fabriqués à partir des énergies fossiles. L’achat de produits de bonne qualité et durables permet d’économiser l’énergie nécessaire à leur fabrication puisque leur cycle de vie est plus long. L’achat local et durable a donc plusieurs avantages environnementaux.

2- Quelle est, selon vous, l'action que devraient privilégier les gouvernements dans la lutte contre les changements climatiques ?

Les gouvernements doivent adopter des politiques afin d’encourager la production locale de biens. La production locale permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par le transport. Nous nous assurons également que les biens soient produits selon des normes de qualité et de respect de l’environnement élevées. De la même façon, les gouvernements doivent imposer un tarif supplémentaire aux produits provenant de l’extérieur que nous sommes en mesure de produire localement. Cela encouragerait certainement les consommateurs à acheter local.

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