AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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(14 février 2019) Dans une lettre adressée en début de mois au ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles ainsi qu’au ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, 11 organisations ont joint leurs voix à celle de l’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER) pour demander des teneurs minimales ainsi qu’une réglementation fixant l’intensité en carbone des carburants propres qui permettra de diminuer l’empreinte carbone du secteur des transports tout en participant au développement d’une industrie québécoise.

Ces 11 organisations sont :
• Association des distributeurs d’énergie du Québec (ADEQ),
• Confédération des syndicats nationaux (CSN),
• Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ),
• Conseil du Patronat du Québec (CPQ),
• Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International),
• Énergir,
• Enerkem,
• Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ),
• Fondaction,
• Fondation David Suzuki,
• SWITCH - l’Alliance pour une économie verte.

Plus précisément, cette coalition recommande, dans un premier temps, pour 2020 :
- 7 % de teneur minimale d’éthanol
- 2 % de teneur minimale de biodiesel/diesel synthétique dans les carburants vendus au Québec et
- 1 % de teneur en gaz naturel renouvelable.

Et pour 2030 :
- 15 % d’éthanol (E15)
- 10 % de biodiesel/diesel synthétique (B10

Enfin, une réglementation fixant l’intensité en carbone des carburants propres garantira leur production en sol québécois plutôt que leur importation. Créant des boucles d’économies circulaires structurantes, le développement des biocombustibles permettra également à différents secteurs de notre économie d’accroître leur résilience et de différencier leurs produits. La présence d’une électricité verte, de résidus forestiers, de biométhane et de centres de recherche de réputation internationale sur le territoire québécois sont autant de facteurs qui font du Québec une terre d’accueil toute désignée pour cette industrie.

Les signataires rappellent que les émissions du secteur de l’industrie ont baissé de 26 % entre 1990 à 20161 alors que celles associées au transport,, le principal émetteur de GES, ont augmenté de 22 % sur la même période. La transformation du secteur des transports représente donc le chantier à prioriser. L’utilisation accrue de bioénergies dans le secteur des transports (biocarburants et gaz naturel renouvelable) s’avère un levier qui permettrait de diminuer collectivement notre empreinte carbone -au même titre que le contrôle des émissions des véhicules, l’électrification des transports ou de l’intégration de matériaux plus durables dans toute la chaîne logistique.

Cliquer ici pour télécharger une copie de la lettre.
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