AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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24 juill. 2012 - Avec le départ, ce matin, du vol Air Canada AC864 Montréal-Londres Heathrow, la Société exploitera son deuxième vol avec un appareil alimenté au biocarburant, qui devrait produire jusqu'à 10 % moins d'émissions grâce à l'utilisation d'un carburéacteur dérivé d'huile de cuisson recyclée et à d'autres mesures d'économie de carburant.  En tant que transporteur officiel des équipes olympiques et paralympiques canadiennes, Air Canada accueillera à bord du vol un certain nombre d'athlètes et d'officiels en route pour les Jeux olympiques de 2012 à Londres.

« Tout comme nos athlètes visent l'excellence dans leurs performances, Air Canada vise l'excellence dans son rendement environnemental, » a déclaré Dave Legge, premier vice-président - Exploitation d'Air Canada. « Aujourd'hui, nous transporterons quelques-uns des meilleurs athlètes du Canada, et ce, de la façon la plus respectueuse de l'environnement : en utilisant du biocarburant afin de réduire notre bilan carbone. »

Une proportion de 20 % du carburant requis par l'appareil A330 d'Airbus utilisé pour ce vol sera constituée d'un mélange moitié-moitié de carburant régulier et de biocarburant dérivé d'huile de cuisson recyclée. Ce mélange fourni par SkyNRG a été recertifié conforme aux normes de carburéacteur, et peut être utilisé en toute sécurité sans apporter de modifications aux systèmes de l'appareil.

« Airbus est fière de participer au premier vol transatlantique du monde assuré par un A330 alimenté au biocarburant. Comme les étoiles du sport qui seront à bord, nous avons également des objectifs. Plus de 90 % du travail d'Airbus en matière de recherche et technologie vise à établir de nouveaux records de rendement environnemental, notamment en accélérant la production de nouveaux carburants renouvelables et en maintenant le lien avec le monde », a expliqué Andrea Debbané, vice-présidente des Affaires environnementales d'Airbus.

L'appareil Airbus A330 sera propulsé par des réacteurs Trent 700 de Rolls-Royce, le modèle le plus propre, le plus silencieux et le plus efficace qui soit pour l'A330 d'Airbus.  Dans sa quête incessante de technologie novatrice et d'optimisation des produits, Rolls-Royce dépense presque 1,58 milliard de dollars par année en recherche et développement. Le réacteur Trent 700 bénéficie de cet investissement important grâce à des améliorations continues de l'efficience du moteur et à la réduction accrue de son impact sur l'environnement.

Le premier vol assuré par un appareil alimenté au biocarburant d'Air Canada a eu lieu le 18 juin 2012 entre Toronto et Mexico, dans le cadre d'une série de vols commerciaux exploités avec des appareils propulsés au biocarburant, qui ont emmené le secrétaire général de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) à la conférence des Nations Unies sur le développement durable tenue à Rio de Janeiro.


21 mai 2013 - Dans le but d'évaluer les solutions proposées par le Canada en vue de produire des carburants alternatifs durables pour l'aviation et de répondre aux besoins en carburant d'Air Canada, un partenariat entre Airbus, Air Canada et BioFuelNet Canada, ainsi que l'Université McGill de Montréal, a été formé.

Ce partenariat a été annoncé à l'occasion du Sommet sur l'Aviation et l'Environnement de l'ATAG (Air Transport Action Group) qui s'est tenu à Montréal. Les résultats de la première évaluation sont attendus d'ici la fin 2013.

Le consortium réalisera une étude préliminaire des différents procédés et matières premières disponibles pour la production de carburants alternatifs, ainsi qu'une analyse de la durabilité globale des solutions, tout en explorant de nouvelles pistes innovantes.

"Air Canada a déjà effectué deux vols utilisant du biocarburant ; à chaque occasion, nous avons noté une réduction considérable des émissions. Nous sommes heureux de participer à ce projet dont le but est d'encourager le développement d'une source de carburants alternatifs au Canada. Les nouvelles technologies, notamment les carburants alternatifs, sont un moyen pour notre industrie de réduire ses émissions et satisfaire son objectif de croissance neutre en carbone pour 2020 et au-delà", a déclaré Paul Whitty, Director of Fuel Purchasing & Supply d'Air Canada et président du groupe de travail d'Air Canada sur les carburants alternatifs.

"Les biocarburants aéronautiques, l'une des options les plus prometteuses pour réduire l'empreinte carbone générée par l'industrie aéronautique, feront du trafic aérien un moyen de transport plus respectueux de l'environnement", a pour sa part souligné Donald Smith, Président de BioFuelNet et Professeur à l'Université McGill. "Airbus joue un rôle majeur dans ce domaine, axant ses efforts sur l'identification des sources de carburants les plus durables pour le transport aérien futur. Cette relation avec Airbus est extrêmement importante pour BioFuelNet Canada".

"Tout nouveau carburant alternatif doit être utilisable sur les avions existants et futurs sans aucune modification, et doit répondre dans un même temps aux critères de certification. Le rôle d'Airbus dans le cadre de ce projet est d'assurer que les solutions proposées sont durables, réalisables à des coûts raisonnables, et adaptables du point de vue technique à tous les types d'avions", a précisé Frédéric Eychenne, New Energies Programme Manager d'Airbus.

En juin 2012, Airbus et Air Canada ont réalisé le tout premier Vol en Amérique du Nord et au-delà des frontières internationales, réduisant les émissions de CO2 de plus de 40% par rapport à un vol régulier. Ce vol commercial, transportant ses passagers de Toronto (Canada) à Mexico, a combiné plusieurs facteurs tels que des technologies avion avancées, des carburants alternatifs durables, une gestion du trafic aérien rationalisée et des opérations basées sur les meilleures pratiques, par exemple le roulage monomoteur.

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27 septembre 2013 - Le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver, a confirmé aujourd'hui la contribution financière de Technologies du développement durable du Canada (TDDC) dans VANERCO, la coentreprise formée par Enerkem (www.enerkem.com et GreenField www.gfsa.com) pour construire et exploiter une usine d'éthanol cellulosique intégrée à l'actuelle usine d'éthanol de GreenField, à Varennes au Québec. Octroyée par le Fonds de biocarburants ProGenMC de TDDC, cette contribution remboursable de 734 500 $ soutiendra les premières phases de développement du projet et devrait atteindre la somme de 39,8 M$.

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Hugues Albert

20 septembre 2013 – Le projet de construction de l’usine de biométhanisation orchestré par la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER) se mettra en branle en mars 2014 et la mise en service aura lieu un an plus tard, soit en février 2015.

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Marie-Pierre Dufresne
Biopterre - Centre de développement des bioproduits

28 août 2012

Rivière-du-Loup - La Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER) annoncait le 2 août dernier qu’elle construira une usine de transformation des résidus organiques en biocarburant, la première en son genre en Amérique du Nord. L’usine, qui sera implantée à Cacouna, traitera 25 742 tonnes de résidus organiques par année et contribuera à diminuer les gaz à effet de serre de près de 9000 tonnes par année, ce qui représente les émissions produites par 3000 voitures. Elle produira approximativement 3 millions de m3 de biométhane qui, une fois liquéfié, servira à la propulsion de camions remorques.

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4 juin 2014— Enerkem inaugure à Edmonton sa première installation à pleine échelle pour la transformation des matières résiduelles domestiques en biocarburants et produits chimiques renouvelables. Cette annonce a été faite conjointement par Vincent Chornet, président et chef de la direction d’Enerkem, Don Iveson, maire de la ville d’Edmonton et l’honorable Robin Campbell, ministre de l’Environnement et du Développement durable des ressources et leader de la Chambre, à titre de représentant du gouvernement de l’Alberta.
    « Nous sommes fiers d’inaugurer notre première usine à pleine échelle qui représente l’aboutissement de plus de 10 années d’efforts disciplinés de mise à l’échelle de notre technologie, depuis l’usine pilote et la démonstration au Québec jusqu’à l’échelle commerciale, indique Vincent Chornet, président et chef de la direction d’Enerkem. Cette usine innovatrice est de loin l’un des développements les plus importants pour les secteurs des matières résiduelles et de la bioraffinerie. Nous sommes ravis qu’elle serve de modèle à plusieurs collectivités et industries du monde entier. Pour le Québec, cette usine démontre la force du génie québécois en innovation industrielle et offre des opportunités importantes de croissance et d’exportations manufacturières. »
   Cette usine, exploitée par Enerkem Alberta Biofuels, compte parmi les toutes premières installations commerciales au monde à être construites en vue de la production de produits chimiques renouvelables et de biocarburants avancés. Pendant sa construction, plus de 600 emplois ont été créés de façon directe ou indirecte pour la fabrication modulaire de ses systèmes, ainsi que pour leur assemblage sur le site de l’usine. C’est au Québec qu’Enerkem a développé la plus grande partie de son infrastructure manufacturière, ce qui a représenté 35 millions $ en contrats à des fournisseurs québécois durant la construction.
   « La ville d’Edmonton est un chef de file mondial dans la gestion durable des matières résiduelles et l’ouverture de l’usine de transformation des déchets en biocarburants et produits chimiques renouvelables démontre notre engagement à trouver des solutions innovatrices qui permettent de valoriser nos déchets, indique Don Iveson, maire de la ville d’Edmonton. Ce type d’innovation de pointe exige un travail d’équipe et nous sommes fiers de notre partenariat avec Enerkem et Alberta Innovates – Energy and Environment Solutions. »
« Cette usine innovatrice offre des avantages environnementaux importants car elle convertit les déchets en produits à valeur ajoutée, indique l’honorable Robin Campbell, ministre de l’Environnement et du Développement durable des ressources et leader de la Chambre du gouvernement de l’Alberta. C’est un excellent exemple de l’innovation à l’oeuvre en Alberta, qui contribue à diversifier notre économie grâce à des nouvelles technologies de pointe. »
   Cette percée est une collaboration entre Enerkem, la ville d’Edmonton et l’agence Alberta Innovates – Energy and Environment Solutions. L’usine aura une capacité de production de 38 millions de litres par année, aidera la ville d’Edmonton à augmenter le taux de valorisation de ses déchets domestiques à 90 % et elle devrait générer des retombées nettes dans la région immédiate de près de 65 millions $ par année.
   Le démarrage de la bioraffinerie suit un plan rigoureux de mise en service qui est sur le point d’être finalisé. La production de biométhanol commencera progressivement durant la phase de démarrage. Un module qui convertira le biométhanol en éthanol avancé sera ajouté d’ici la fin de 2015.

7 juin 2012 - Enerkem inc. (www.enerkem.com), un producteur de biocarburants et de produits chimiques verts à partir de matières résiduelles, annonce aujourd'hui la production initiale d'éthanol cellulosique à son usine de démonstration de Westbury en Estrie.

« Le début de la production d'éthanol à notre usine de Westbury constitue un jalon important », a déclaré Vincent Chornet, président et chef de la direction d'Enerkem. « Enerkem a déjà produit de l'éthanol cellulosique à plus petite échelle à son installation pilote de Sherbrooke. Ce nouvel accomplissement à Westbury nous permet de confirmer le design du procédé de notre technologie brevetée de conversion du méthanol en éthanol pour sa mise en œuvre aux usines commerciales à pleine échelle d'Enerkem, à Edmonton et ailleurs. »

L'équipement nouvellement installé en vue de la conversion du méthanol produit par Enerkem en éthanol cellulosique est maintenant utilisé conjointement avec l'équipement de production de méthanol déjà en exploitation à Westbury.

L'usine de démonstration d'Enerkem à Westbury a été construite en phases, conformément aux trois étapes principales du procédé d'Enerkem.  Elle faisait partie d'un programme exhaustif visant à déployer la technologie d'Enerkem à plus grande échelle.  Cette technologie a été développée et testée au cours des onze dernières années à l'installation pilote de Sherbrooke, ainsi qu'à l'usine de Westbury.

L'usine de démonstration de Westbury a pour mission de valider le design du processus technologique avant la production commerciale à pleine échelle, de tester diverses matières premières en provenance des clients et partenaires, et d'améliorer constamment la technologie.  Sa construction a été rendue possible grâce à l'appui du ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec et de la fondation Technologies du développement durable du Canada.

Investissement Québec se joint à titre d’investisseur stratégique

20 juin 2013 - Enerkem inc., une société québécoise qui crée des biocarburants et produits chimiques verts à partir de matières résiduelles, annonce aujourd’hui la clôture d’un financement de 50 millions $ CAN. Dans le cadre de ce financement, Investissement Québec se joint aux investisseurs américains et québécois Waste Management of Canada, Rho Ventures, Braemar Energy Ventures, The Westly Group, Cycle Capital, Fonds de solidarité FTQ et Fondaction. Ces investisseurs ont tous pris part à cette nouvelle ronde de financement en capital.

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17 octobre 2012 - Enerkem inc., une société qui crée des biocarburants et produits chimiques verts à partir de matières résiduelles, annonce aujourd'hui qu'elle s'associe à l'Université de Sherbrooke pour créer un programme de leadership et de développement des compétences permettant de former les employés d'Enerkem et de développer la relève au sein de l'entreprise.

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La Marine américaine va commander pour 12 millions de dollars, via l'Agence logistique de la défense (DLA) environ 1,7 million de litres de biocarburants à Dynamic fuels, une société commune alliant Tyson Foods, et Syntroleum Corporation.

L'accord prévoit notamment la fourniture à la Marine US, de 378.000 litres de kérosène modifié à destination des avions et de 1,3 million de litres de kérosène distillé pour les navires. Ce biokérosène entre dans les efforts de la Navy pour développer un Groupe d'intervention vert ("Green Strike Group") composé de vaisseaux et de navires alimentés partiellement par du biocarburant.

Le biocarburant développé pour la Navy sera fabriqué en Louisiane (à Geismar) sur le site de Dynamic fuels. Ce dernier utilisera un biocarburant issu de graisses animales et d'huiles végétales avant d'être incorporé à 50% avec du kérosène. La compagnie Solazyme, un autre producteur de biofuels élaborera de son côté un bioproduit conçu à partir d'algues mélangées également à du kérozène et cela dans l'objectif d'aider Dynamic fuels à remplir son contrat.

Le biocombustible sera livré à la Marine américaine en mai 2012.

Selon le secrétaire à la Marine Ray Mabus, "d'ici 2016, nous comptons déployer un groupe aéronaval pendant plusieurs mois en utilisant 50% de biocarburants pour les navires et avions."

Ce contrat fait suite à l'implication des 2 sociétés dans l'utilisation de biocarburants dans des vols commerciaux pour des compagnies aériennes comme KLM, Finnair, Thomson Airways et Alaska Airlines. Par ailleurs, Solazyme a engagé elle aussi un partenariat avec United Airlines, comprenant une lettre d'intention pour la fourniture de 75 millions de litre par an, à partir de 2014.

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