AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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Nathalie Vigneault
Hebdo Rive-Nord

26 mars 2015-Après une centrale électrique, voilà qu'une usine de production de gaz naturel est inaugurée chez BFI Canada-Lachenaie, qui change de nom et devient Vision Enviro Progressive, division de Progressive Waste Solutions.


Pierre Arcand et David Heurtel, respectivement ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre de l’Environnement étaient à Terrebonne, le vendredi 13 mars, pour applaudir ce projet. Il s'agit en fait de la plus grosse usine de fabrication de biométhane (gaz naturel vert) à partir de biogaz (gaz d'enfouissement) au Canada.

Le ministre David Heurtel a souligné cette innovation permettant de tirer profit des nouvelles technologies pour permettre la lutte contre les changements climatiques et générer de l'emploi. « On réalise aujourd'hui un exemple concret de l'équilibre entre les trois grands piliers du développement durable, c'est-à-dire la protection de l'environnement, le développement social et le développement économique, souligne de ministre David Heurtel. »

On souligne qu'une centaine de nouveaux emplois ont été créés avec cet investissement important, ce qui rend visiblement heureux le maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille. « Cette annonce d'envergure est d'autant plus une bonne nouvelle pour notre région puisque la construction et le déploiement de l'usine auront permis […] d'avoir fait appel à notre expertise locale et à nos entreprises », dit-il.

Capter et réutiliser
On sait que les sites d'enfouissement de grande envergure doivent obligatoirement capter le gaz produit pour le détruire ou le réutiliser et le fait de le transformer et le valoriser fait de Vision Enviro Progressive un leader dans le domaine.

Une fois capté, le biogaz est « nettoyé » à l'aide de deux procédés, le premier avec l'eau et le second avec le charbon activé. Il est ensuite comprimé à nouveau avant d'être analysé pour vérifier sa pureté, puis envoyé à travers le gazoduc de TQM pour être vendu à des utilisateurs.

La quantité de gaz naturel vert maximale produite, soit 10 000 pieds cubes à la minute, permettra de faire rouler les camions de collecte de déchets au nombre de 1500 pendant 20 ans. Cette période est d'ailleurs le nombre d'années durant lesquelles on évalue pouvoir capter le gaz provenant de l'enfouissement, indique Yves Normandin, vice-président Québec, chez Vision Enviro progressive.

Le futur site de compostage de l'entreprise, dont la demande de certificat est du côté du ministère de l'Environnement, n'alimentera pas en biogaz l'usine à court terme. « D'autres investissements importants seront nécessaires pour en arriver là, notamment au niveau du système de captage des gaz du site de compostage », explique M. Normandin.

Pour voir l'article dans son contexte original, cliquez ici.

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